290            ARTISTES PARISIENS DU
XVP ET DU XVII1. SIÈCLE.
moitié de toutes les planches qui/estoient demeurées après le deceds dud. Firens, son mari, et qui estoient de leur communauté, ensemble treize grandes planches de.taille-doulce, double feuille, que lad. veufve Firens a fait graver depuis le deceds dud. feu son mari, se réservant lad.veufve Firens l'usuf-fruict ct jouissance sa vie durant desd, planches pour en faire graver et imprimer ainsy que bon luy semblera, voullant qu'a­près son deceds led. usuffruict et jouissance soit réuni à lad. chose donnée et que lesd. Pamfi et sa femme jouissent, facent et dis­posent desd, planches, ainsi que bon leur semblera. Ceste donation faicte pour les causes et raisons susdictes et que telle est la volonté et intention de faire lad. don­nation , ét, outre, à la charge que lesd. Pamfi et sa femme seront tenus, comme ilz pro­mettent, qu'après le decedz de lad. veufve Firens, de nourrir, loger, entretenir et in­struire, mesmes faire aprendre mestier hon­neste, comme leurs siens propres, à Pierre Firens, petit-fils de lad. donnatrice, filz de Pierre Firens, marchant à Paris, jusques à l'aage de vingt ans, et de luy donner la somme de vi' 1, t. en deniers comptans, soit pour ayder à Ie faire passer maistre ou au­trement, et,'en cas qu'arrivast le deceds desd. Pamfi et sa femme auparavant que led. Pierre Firens, petit-filz, fust pourveu de mais-trise ou autrement, aud. cas il pourra prendre la somme de mil livres seullement sur lesd, planches, sy elles sont lors en nature et valleur, sinon sur tous et chacuns les biens desd. Pamfi etsa femme; et, ar­rivant le deceds dud. Pierre Firens, petit-filz, auparavant cellui de lad. veufve donna­trice, icelle veufve Firens en fait, don et substitution pour lad. somme de vic 1, seul­lement , sçavoir : moitié, montant mc 1.1., aux enfans de Melchior Firens, maistre peintre à Paris, aussi l'un des filz delad, donnatrice,
et les autres. nic L à Claude Firens, son filleul, frère dud. Pierre Firens.......
Faict et passé es estudes desd, notaires soubzsignez l'an 1641, le dernier jour de novembre après midi, et ont signé la minutte des presentes demeurée vers Laisné, notaire.
Insinuation du 21 mars 16/12. — (Arch, nat., Y 182, fol. 44.)
"598. —- Pierre Firens, graveur. -- 28 no­vembre 1642.
Le 28e jour de novembre 1642, est comparue Catherine Vambouckle, vefve de feu Pierre Firens, donnatrice nommée en la donation cy devant escripte (insinuée le 21 mars 1642), laquelle a dict et déclaré qu'en faisant par elle lad. donnation, elle a entendu et entend icelle faire ausd. Painfy et Jeanne Firens, sa femme, en la forme et manière qui ensuit.
Scavoir : dix sept cens de planches où en­viron de taille - doulce, tant grandes que petittes, bonnes et meschantes, à lad. don­natrice appartenans et faisant moictyé de tout le fonds de planches qui estoient de­meurées après le decedz dud. feu Firens, son mary, plus sa part en touttes les plan­ches des graveures appelées Natalis, et quinze grandes planches aussy de graveures, que lad. donnatrice a faict faire depuis le decedz dé sond, feu mary. — (Arch, nat., Y 184, fol. 338 v°.) .
■599. — Charles Girard, maître faiseur à'eaux-fortes. — 22 décembre 164i.
Donation . mutuelle .de Charles Girard, maître faiseur d'eaux-fortes à Paris, et de Renée Prevost, sa femme, demeurant à Saint-Germain-des-Prés, rue Ferou. -— (Arch, nat., Y 181, fol. 447 v".}           .'